Solidaires, Unitaires et Démocratiques, ensemble nous sommes plus fort(es)!

03/05/2017

Une direction d’Atos qui veut bien des syndicats mais à condition qu’ils ne s’opposent pas. Voilà la réalité du dialogue social.


Si vous êtes bon petit représentant syndical qui ne fait pas de vagues, qui dit toujours oui à la direction, qui signe les accords collectifs, vous êtes un bon entremetteur entre les salariés et la DRH,  vous aurez alors des augmentations de salaire et de fortes chances de ne plus travailler sans être le moins du monde inquiété.
Mais à quoi donc peuvent servir ces syndicats s’ils sont d’accord avec tout ce que fait le patron ?
Si les délégués s’opposent, s’ils font valoir les droits des salariés, ils subiront alors les pressions de toutes sortes : sanctions à répétition, menaces de licenciement, mise au placard, inter-chantier de longue durée. Ou comme les camarades Sud d’Elior Services : affectation loin du domicile, non renouvellement de contrat CDD, changement de poste, non-paiement des heures supplémentaires, etc.
Le 10 mars 2017, un délégué du personnel Sud Rail de 42 ans, marié et père de famille a mis fin à ses jours au terme d’un harcèlement de 4 ans de la part de la direction de la SNCF.
Voici comment sont traités les représentants du personnel considérés comme trop revendicatifs ou pas assez consensuels.
Nous appelons nos collègues, syndiqué-e-s ou non, à résister face à ces attaques, et à construire une vraie solidarité. La peur doit changer de camp.

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