Solidaires, Unitaires et Démocratiques, ensemble nous sommes plus fort(es)!

13/06/2016

Accord sur le temps de TRAVAIL : Après plusieurs mois de poker menteur, les syndicats habituels signent.


Ces syndicats du réalisme patronal ont donc signé comme convenu les accords sur le temps de travail. Nous voyons défiler des tracts de ces signataires qui ventent les mérites de leurs signatures en y mettant en avant de soi-disant avantages … qui n’en sont pas.

Application au 1er juillet 2016 :
- Suppression du jour férié Lundi de Pentecôte pour Infogérance
- Perte d’un jour de RTT pour 35H Syntec (modalité standard) dans Atos Intégration. 
- Contrôle du temps de travail, la saisie des heures d’entrées et de sorties du poste de travail devient obligatoire dans un outil créé à cet effet. (Véritable carte de pointage).
- Un alignement sur l’année civile de la période d’acquisition et de prise des congés payés au lieu de 1er juin au 31 mai pour les synchroniser avec le budget de l’entreprise.
- Des jours de fractionnement attribués soit disant de manière automatique avec le nouvel accord mais vu la pression des managers pour que 10 jours minimums de congés soient pris durant la période principale du 1er mai au 31 octobre, il est fort à parier que l’attribution de jours supplémentaires de fractionnement ne se fasse jamais, donc ce sera comme avant.
- Le CET (Compte Epargne temps) qui était plafonné à 20 jours par an, est plafonné maintenant à 5 jours + 4 jours à partir de 55 ans.
- Temps de déplacement professionnel et la contrepartie sous forme de repos  existait dans le Code du travail via l’article L. 3121-4 mais n’était pas appliqué. Est-ce une avancée que d’appliquer légalement une disposition du Code du travail ?

Encore une fois, les mêmes syndicats (CFDT, CFE-CGC, UNSA, et CFTC) valident des reculs de nos conditions de travail. Ne les laissons pas décider à notre place.

NAO salaires 2016 : "Hé oh Atos, ça va mieux… pour les actionnaires !

Les résultats annuels d’Atos pour 2015 ont été publiés il y a quelques semaines, tous les objectifs sont atteints et la direction propose des dividendes en hausse de +38% à 1,10 euro par action.
La direction a proposé aux dernières NAO une enveloppe d’augmentations individuelles des salaires de 0,7% pour les travailleurs.
Le compte n’y est pas. La direction se réfugie derrière une inflation négative. Pourtant, nous voyons tous que notre pouvoir d’achat s’effrite année après année.
Nos efforts dans notre travail quotidien ne sont pas récompensés et nous subissons de plus en plus de pressions de notre management pour produire plus et plus vite.
Nous réclamons un partage équitable des profits de l’entreprise.

Réclamons nous aussi notre part du gâteau !!!

Prime de participation 2016 : Ils se moquent de nous.


26,11€ de participation cette année (en date du 26/04) malgré les résultats "exceptionnels" de l'entreprise en 2015....
Ils se moquent de nous !

Loi El KHOMRI : faisons entendre notre colère contre ce recul majeur de nos droits sociaux

Pourquoi notre entreprise devrait-elle se priver d’une loi qui pourra nous faire travailler jusqu’à 60 heures par semaine et faire un plan social sans avoir de difficulté économique ? Surtout qu’elle a toujours à ses côtés ces syndicats qui signent tout !
Passés en force au parlement via le 49.3 le 10 mai 2016, les principaux points bloquants perdurent : l’inversion de la hiérarchie des normes (les accords d’entreprise passeraient au-dessus des accords de branche), les nouvelles conditions du licenciement économique, les référendums en entreprise, les accords offensifs…
On va voir naître des Codes du travail par entreprise.
Cette loi permettra de réduire la majoration des heures supplémentaires à seulement 10 % au lieu de 25 %, voire 50% au-delà de 43 heures hebdomadaires.
Elle pourra substituer un accord d’entreprise majoritaire au contrat de travail du salarié-e y compris pour les questions de salaire ou de durée du travail, et ce pendant une durée maximale de 5 ans (Si le salarié s’y oppose il ne sera plus licencié pour motif économique, mais pour « cause réelle et sérieuse »)
L’employeur pourra imposer des changements de date de congés sans délai légal minimum de prévenance (actuellement un mois minimum avant la date de départ en congés d’été́). Mais ce n’est pas tout, cette loi rend légal tout accord qui pourra déroger aux règles de fractionnement ou au nombre de jours à poser pendant la période d’été́.
La durée maximale du travail de nuit sera augmentée.
En cas de licenciement illégal l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire.
Alors que la rupture conventionnelle aura coûté 22 millions d’euros au groupe pour se débarrasser des salariés, à la place des RC il suffira pour Atos de licencier, cela coûtera au mieux entre 3 et 15 mois de salaire, selon l'ancienneté du salarié.
Faisons entendre notre colère contre ce recul majeur de nos droits sociaux !!!

NOUVELLE MUTUELLE : prélèvements indus, hausses des frais, … REMERCIONS LES SIGNATAIRES de l’accord !!!


Un salarié nous rapporte avoir déboursé 35 € de sa poche pour l’achat d’une monture de lunettes. Alors que l’année précédente, il a eu 256 € pour la monture et 65 € par verre, soit au total 386€ entièrement remboursé. Cette année, il a pris moins cher en monture (185 € facturés) et 65 € par verre, soit en tout 315 €. Lunettes moins chères mais 35 € à payer en plus.

Un salarié constate des prélèvements indus sur sa fiche de paye où il est mentionné « Mutuelle Conjoint », sachant que ce dernier a envoyé un justificatif au service concerné en indiquant que sa femme est à la recherche d’emploi. 32,87 € au mois de février et 16,27 € au mois de mars.

Quant au nouveau gestionnaire Vivinter, parlons-en. Quand vous souhaitez le contacter, il ne répond pas au téléphone ni aux mails.
Sans oublier les prélèvements supplémentaires sur le salaire.
REMERCIONS LES SIGNATAIRES de l’accord !!!

EGALITE HOMME/FEMME : L’inspection du travail saisit la direction d’ATOS



Par courrier du 4 février 2016, l’inspectrice du travail demande à la direction de communiquer aux délégués du personnel, les informations nécessaires à l’exercice de leurs missions en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, en particulier les informations sur l’utilisation du budget spécifique prévu par l’article 4.4 protocole d’accord sur la politique salariale 2015 du 27 juillet 2015 (montant du budget, nombre de salariées en ayant bénéficié, écart moyen constaté par code GCM).

Certaines salariées victimes de situations inégalitaires ne constatent aucune amélioration de leur rémunération. Le budget spécifique est inconnu.
C’est pour cette raison que SUD a demandé à l’inspection du travail d’intervenir.

Car, la direction et les signataires n’ont fixé aucun montant spécifique préalable dans le protocole d’accord. Quand on veut faire plaisir à la direction en signant un accord, il faut vérifier que les mesures soient garanties.