Ces syndicats du réalisme
patronal ont donc signé comme convenu les accords sur le temps de travail. Nous
voyons défiler des tracts de ces signataires qui ventent les mérites de leurs
signatures en y mettant en avant de soi-disant avantages … qui n’en sont pas.
Application au 1er
juillet 2016 :
- Suppression du jour férié
Lundi de Pentecôte pour Infogérance
- Perte d’un jour de RTT pour 35H Syntec (modalité standard) dans
Atos Intégration.
- Contrôle du temps de
travail, la saisie des
heures d’entrées et de sorties du poste de travail devient obligatoire dans un
outil créé à cet effet. (Véritable carte de pointage).
- Un alignement sur l’année
civile de la période d’acquisition et de prise des congés payés au lieu de 1er
juin au 31 mai pour les synchroniser avec le budget de l’entreprise.
- Des jours de
fractionnement attribués
soit disant de manière automatique avec le nouvel accord mais vu la pression
des managers pour que 10 jours minimums de congés soient pris durant la période
principale du 1er mai au 31 octobre, il est fort à parier que
l’attribution de jours supplémentaires de fractionnement ne se fasse jamais,
donc ce sera comme avant.
- Le CET
(Compte Epargne temps) qui était plafonné à 20 jours par an, est plafonné
maintenant à 5 jours + 4 jours à partir de 55 ans.
- Temps de
déplacement professionnel et la contrepartie sous forme de repos existait dans le Code du travail via
l’article L. 3121-4 mais n’était pas appliqué. Est-ce une avancée que
d’appliquer légalement une disposition du Code du travail ?
Encore une fois, les mêmes
syndicats (CFDT, CFE-CGC, UNSA, et CFTC) valident des reculs de nos conditions
de travail. Ne les laissons pas décider à notre place.