Un accord relatif à l'égalité professionnelle entre les
femmes et les hommes du Groupe Atos France a été signé le 16 janvier 2017 par
deux organisations syndicales. Son contenu est ponctué de déclarations
d’intention et de verbes d’action qui n’ont aucun effet concret. Des verbes
comme « intégrer », « impliquer », « créer »,« adopter »,
encourager » « rappeler », utilisés beaucoup plus
pour meubler que pour porter de réelles mesures. Des pseudos mesures qui en
appellent d’autres ou qui font référence à une loi ou un accord déjà existant.
Des déclarations comme
« le groupe s’engage »,
« vigilance accrue du manager et du
HRBP », « sensibiliser les
managers ». C’est comme demander à un bourreau d’être vigilant avec ses
suppliciés. Car, la discrimination quand elle existe, n’émane pas d’individu
isolé, mais d’une politique d’entreprise relayée par des HRBP et des managers soutenus
eux-mêmes par des HRBP.
Cet accord intègre la mise
en place d’un budget spécifique pour supprimer les écarts de rémunération mais le montant du budget est inconnu.
Un accord qui tient plus
de l'autosuggestion consciente ou de la méthode Coué que de l’application de
l’article L2242-8 du Code du travail.
Des organisations syndicales peu regardantes et qui signent ici un Accord
qui n’est que du vent. C’est constater une nouvelle fois qu’elles se
préoccupent plus de l’image de l’entreprise que des salariées.
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