Un accord
portant sur l'emploi et l'insertion des travailleurs handicapés signé par
quatre organisations syndicales représentatives au niveau groupe, a été signé
le 25 janvier 2017.
Un des
dispositifs de l’accord est la constitution d’une commission de suivi dont le
rôle est notamment de contrôler la bonne exécution de l’accord.
Dans la
partie de l’article 2.5.1 sur les engagements dans le cadre d’un plan de
maintien dans l’emploi lorsqu’un salarié en situation de handicap (hors
cas d’inaptitude) est constaté, il est précisé que «
le salarié convoqué à un entretien préalable à licenciement dont la situation
de handicap est connue de la Direction, sera informé de la possibilité dont il
dispose de demander la réunion de la commission de suivi paritaire pour
examiner son cas. En cas d’accord du salarié, la commission sera convoquée dans
un délai maximum de trois jours et en tout état de cause avant la tenue de
l’entretien préalable à licenciement ».
Or, un
salarié dont nous avons eu à traiter le dossier a été convoqué le 9 mars à un
entretien préalable à licenciement. Il est en situation de handicap connue de
la direction depuis plusieurs années, il n’est pas inapte. Mais en aucun cas il
a été informé de cette possibilité dont il dispose de demander la réunion de
cette commission de suivi.
Une nouvelle fois la direction bafoue des dispositions qu’elle fait valider
par des directions syndicales peu exigeantes sur un retour sur engagement… en
bons Co-gestionnaires qu’ils sont. Pendant ce temps, les salariés RQTH en
inter-chantier subissent des pressions morales continuellement et sans
ménagement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire