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12/05/2015

Chez Atos, les ruptures conventionnelles servent probablement de parachute doré aux managers.

En consultant le fichier des effectifs entrées/sorties transmis aux élus du CE pour janvier 2015, nous constations le départ de M Gerard PEZET. Cet ancien Directeur du département AHS avait une ancienneté de plus 10 ans et un salaire probablement élevé, autour de 100K€ pour un profil identique sur le marché.
Or, M PEZET. est actuellement directeur de la Production des Services pour la GIE Retraite complémentaire AGIRC ARCCO depuis novembre 2014.
En février 2015, sur trois départs en RC, nous constations celui de M Alain ROUGETET, ancien Chef d’établissement, Risk manager et Directeur Régional avec 19 ans d’ancienneté,  un tel profil sur le marché doit avoisiner les 130 K€. Il doit s’agir d’un pseudo départ en retraite, vu son âge 59 Ans, bien que …
M Arnaud LAPLAIGE. ancien directeur de division a quitté l’entreprise en février 2014 et a rejoint CONSORT NT dès le mois  de mars 2014, aussi dans le cadre d’une rupture conventionnelle.
Au mois de janvier et février 2015, seulement 3 départs en rupture conventionnelle sont comptabilisés, alors que sur une période de 18 mois, les ruptures conventionnelles oscillent entre 7 à 10, avec une pointe à 17 concernant les sorties de salariés.
Nous supposons que ces managers ont bénéficié d’une enveloppe correspondant au minimum statutaire de 24 mois, soit plus de 200 000€, bien plus large que le minimum conventionnel attribué aux salariés au bas de l’échelle sociale (entre 5K€ et 10K€)
Nous en déduisons que ces managers qui partent dans ce cadre dilapident le budget des RC.
De plus, ils ont une connaissance approfondies de l’entreprise et bénéficient d’informations confidentielles et vont retravailler ensuite pour une entreprise concurrente. Pourtant, la direction pourrait tout aussi bien les faire partir dans le cadre d’une démission. Elle n’est pas sans ignorer que ces profils retrouvent un emploi rapidement, d’ailleurs parfois même avant d’avoir rompu leur contrat chez Atos en toute légalité. C’est tout à fait scandaleux.
Pour nous, il est clair que l’enveloppe financière de la rupture conventionnelle sert de parachute doré aux managers, pour les remercier de leurs bons et loyaux services.
Tous les salariés qui ont un réel projet personnel doivent pouvoir bénéficier sans discrimination d’un tel traitement.

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